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Le top 35 des expressions sur l'eau !

Le top 35 des expressions sur l'eau !
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Il existe bons nombres d’expressions et proverbes sur l’eau, vous en connaissez déjà sûrement quelques-unes mais connaissez-vous leurs origines et la signification de ces expressions ?

Allez, on se jette à l’eau !

Avoir l’eau à la bouche | Mettre l’eau à la bouche

Cette expression française, qui tire ses origines du XVème siècle, originellement « l’eau en vient à la bouche » signifie qu’une personne est attirée, elle salive d’envie.

Exemple d’utilisation : "Oui, malheureusement, l’homme n’est pas d’un seul morceau. Une partie de lui devance l’autre. L’eau lui vint à la bouche avant qu’il ait touché au plat." (P. Valéry)

Tu souffles de l’eau

Cette expression cantonaise est l’équivalent d’une expression française que nous connaissons tous « Tu tournes autour du pot ».
Cette expression est en général utilisée pour dire que quelqu’un cherche à vous embobiner !

Comme un poisson dans l’eau

Cette expression reste inchangée depuis le XIIème siècle et celle-ci signifie qu’une personne est capable de réaliser une action très facilement ou qu’elle se sent très à l’aise, "dans son élément". Elle se base sur le poisson, évidemment très à l’aise dans son milieu naturel, l’eau !

Ça coule de source

C’est probablement l’une des plus connues. De conception française, elle est utilisée depuis la fin du XVIIème siècle et a été popularisée par Mme de Sévigné, grande épistolière notamment connue pour ses lettres. Elle signifie qu’une chose est une évidence, que cela va de soi.

Exemple d’utilisation : « Vous écrivez divinement, je suis sûre que vous n'y pensez pas, et que tout ce que vous dites... coule de source de votre cœur au bout de votre plume. »

Réveiller l’eau

Cette expression cantonaise signifie qu’il faut faire preuve de sensibilité, qu’il faut faire attention face à une situation délicate. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est absolument pas l’équivalent de l’expression française « il faut se méfier de l’eau qui dort ».

Il faut se méfier de l’eau qui dort

Nous y sommes justement ! On la retrouve au XIVème siècle sous une forme un peu différente de celle que l’on connaît aujourd’hui : « Il n’est pire eau que celle qui dort ». Cette expression est utilisée pour manifester de la méfiance, il faut se méfier des individus calmes car ce sont en réalité ceux qui peuvent s’avérer les plus dangereux.

Exemple d’utilisation : « Il faut se méfier de l'eau qui dort, surtout quand la mer ronfle. ».

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase

Apparue au XIX siècle, il s’agit d’une métaphore. On veut faire comprendre qu’il ne suffit plus que d’une action ou d’une parole pour engendrer la colère de quelqu’un. C’est un-ras-le-bol, une situation qui dépasse les bornes.

L’eau a coulé sous les ponts

Cette expression est utilisée depuis l’Antiquité. C'est une façon très poétique de désigner le temps qui passe, le cours d’eau est comparé au temps, il défile sans interruption sans que rien n’y personne ne puisse le contrôler. Il y a quelques dérivés comme sa forme future « Il coulera de l’eau sous les ponts avant que… ».

Être sous l’eau

Pour comprendre cette expression, il faut reprendre « être sous l’eau » au sens propre, c’est-à-dire être immergé et donc l’impossibilité de respirer. On utilise « Être sous l’eau » lorsqu’il y a un trop plein de travail et que on est noyé sous une charge trop importante de travail.

Exemple : « J'ai tellement de commandes à passer et si peu de temps… Je suis sous l'eau ! »

Nager entre deux eaux

Elle est apparue au XIV siècle et était utilisée lorsqu’un bateau, coincé entre deux courants d’eau, celui-ci était balloté par le courant tout en devant maintenir le cap. Cette expression a ensuite été déclinée pour devenir une métaphore désignant une personne indécise qui ne prend pas position ou qui refuse de s’engager. Elle a même une petite sœur « ménager la chèvre et le chou » signifie la même chose mais est un peu moins évidente !

Mettre de l’eau dans son vin

Née vers le milieu du XVème siècle, cette expression était utilisée pour « faire passer sa colère ». Aujourd’hui nous l’entendons plutôt dans le sens qu’il faut atténuer les choses, l’eau venant atténuer les effets du vin.

Exemple : « Il n'est pas juste que le vin d'un roi du Nord égale celui d'un roi de France, surtout depuis que le roi de Prusse a mis de l'eau dans son vin par sa paix de Breslau. », François-Marie Arouet, dit Voltaire - Lettres en vers et en prose

Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau

Apparue au Moyen Âge, cette expression était à la base un proverbe qui faisait référence à un alcoolique affirmant qu’il ne touchera plus une goutte d’alcool. Désormais, la signification est celle de ne jamais dire jamais, tout peut arriver !

Compte là-dessus et bois de l’eau fraîche

Au début du XIXème siècle, le complément « bois de l’eau » est ajouté et « fraîche » encore plus tard. Cette formulation est source de débat car elle n’est pas comprise de la même manière par tout le monde. En effet, pour certains cette expression est une question de sacrifice, comme remplacer un bon vin par de l’eau et pour au final ne rien obtenir. Pour d’autres « bois de l’eau fraîche » vient d’une autre expression bien connue « vivre d’amour et d’eau fraîche ». Quoi qu’il en soit, cette expression est aujourd’hui comprise comme « Tu peux toujours courir » c’est-à-dire qu’il n’y a aucune chance que cela se produise. Elle est en général utilisée lorsque l’on s’adresse à une personne qui croit tout et son contraire.

On retrouve même une variante en Afrique du Nord, sur le sujet de l’argent où il est question de se fatiguer à compter de l’argent qui n’est pas en notre possession.

Se ressembler comme deux gouttes d’eau

Cette expression remonte au XVIème siècle, les deux parties du liquide étant homogènes, c’est la meilleure manière de noter la ressemblance de deux éléments. Elle signifie donc « se ressembler trait pour trait » on ne peut constater aucune différence entre deux éléments.

Exemple d’utilisation : « Monsieur, c’est un homme qui a le dos voûté, les deux coudes et les deux genoux en forme de croissants ; cela ressemble à un tailleur comme deux gouttes d’eau. » (D. Diderot)

Marin d’eau douce

C’est une expression utilisée dans le milieu nautique, on parle généralement d’un marin qui dispose de peu d’expérience et qui n’a pas beaucoup navigué. Autrement, on parle d’eau douce car c’est une eau calme, facile à pratiquer contrairement à l’océan, agité par les vents et les marées ! Un marin d’eau douce étant alors une personne sans trop de courage qui préfère ne pas sortir de sa zone de confort.

Tomber à l’eau

Originaire du XIIème siècle, les interprétations de cette époque sont assez floues. Au départ, l’expression se disait « tomber dans le lac », le lac étant comme un petit piège pour attraper des animaux. Peu à peu, le mot « lac » signifiant un plan d’eau, à pris le dessus sur la signification première. Tomber dans un lac symbolise, un échec, la disparition de quelque chose, engloutie par l’eau. De nos jours, on considère que « tomber à l’eau » signifie abandonner quelque chose.

Exemple d’utilisation : « Notre plan est tombé à l’eau »

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse

Apparue dans quelques écrits au XIIIème, l’origine de cette expression originale reste méconnue ! On peut quand même vous expliquer sa signification. On parle ici d’erreurs commises à répétition, qui, à la fin, engendrent des conséquences irréversibles. Pour la comparaison, la cruche à force d’être utilisée va finir par se briser

Une goutte d’eau dans l’océan

Au XVIème siècle, l’expression utilisée était « une goutte d’huile dans le feu ». C’est un peu plus tard au XVIIème siècle qu’apparaît « une goutte d’eau dans la mer » pour signifier que quelque chose n’est pas assez conséquent pour avoir des répercussions.

Il y a d’autres poissons dans l’eau

Tirée de l’expression anglaise « plenty of fish in the sea », elle est en général utilisée dans le contexte d’une rupture amoureuse afin de faire relativiser la personne et lui dire qu’il y a bien d’autres rencontres à faire.

Se noyer dans un verre d’eau

Recensée par l’Académie Française dans les années 1700, l’expression était utilisée au conditionnel « Il se noierait dans un verre d’eau », pour désigner une personne qui était si malchanceuse ou si malheureuse qu’elle aurait pu mourir noyer dans un verre d’eau. Aujourd’hui, la version est un peu moins violente ! Une personne qui se noie dans un verre d’eau est une personne qui se retrouve vite dépassée par une situation pourtant simple.

C’est un coup d’épée dans l’eau

D’origine française, cette expression se base sur le fait qu’une épée est une arme représentant force et puissance, mais en donnant un coup dans l’eau, on ne détruit rien, il n’y a aucun effet ! De nos jours nous pourrions utiliser « c’est un coup d’épée dans l’eau » lorsque quelqu’un à effectuer une tâche qui n’a aucun effet.

Exemple d’utilisation : « Aujourd’hui, j’ai dû réaliser quelque chose qui ne sera finalement pas utile, j’ai l’impression d’avoir mis un coup d’épée dans l’eau ! »

Lâcher les grandes eaux

Similaire à « pleurer à chaudes larmes », c’est l’action de pleurer énormément, les grandes eaux faisant référence à de grosses larmes. Très peu connue, il n’y a pas réellement d’informations sur son origine mais, elle est utilisée localement dans certaines régions de la France.

Au fil de l’eau

Cette expression puise ses sources dans l’Antiquité, le « fil » du latin "filum" était utilisée pour désigner quelque chose d’aléatoire, portée tranquillement par les événements qui peut mener à un échec ou à la réussite.
Réaliser quelque chose au « fil de l’eau », c’est le faire progressivement, sans se presser et peu importe la tournure que prend l’action à réaliser.

Chat échaudé craint l’eau froide

Datée du XIIIème siècle sous une forme légèrement plus courte, « chat échaudé craint l’eau », on comprend assez facilement son sens. Un chat qui aurait été en contact avec de l’eau brûlante sans savoir les effets produits par cette eau va par la suite craindre tout autre récipient, même celui qui contient de l’eau froide, qui est pourtant inoffensive, mais il craindra de s’y brûler à nouveau ! Et bien de même que pour les humains, après une mauvaise expérience dans un lieu ou à cause de quelque chose, on aura tendance à se méfier d’avantage la fois d’après.

Exemple d’utilisation : « Je suis un mari indignement trompé et qui ne veut pas l'être une seconde fois… Chat échaudé craint l'eau froide »André Theuriet - La maison des deux barbeaux

Il y a de l’eau dans le gaz

Cette expression renvoie à une atmosphère de dispute, il y a une tension palpable et la situation est prête à exploser. On trouve deux origines, une première faisant référence qui déborde à une casserole sur une cuisinière à gaz, si la flamme est éteinte par l’eau, le gaz qui continue de s’échapper risque de provoquer une explosion ! D’abord un peu de fumée puis une explosion, comme une dispute. La seconde, provient du fait que le gaz de houille, auparavant utilisé dans les habitations, provoquait une forte émanation de vapeur d’eau. Ces émanations en s’évaporant finissaient par créer des poches d’eau dans les canalisations, il y avait donc réellement de l’eau dans gaz à ce moment-là !

Exemple d’utilisation : « Julien, ce n’est pas un mauvais gars, mais c'est un type qui peut pas rendre une fille heureuse ! Voilà, il est resté assez longtemps avec Solange et puis il y a eu de l'eau dans le gaz..; Tu connais Solange, c'est elle qui laisse tomber (…) »Roger Curel - Brancula

Se retrouver le bec dans l’eau

Au XVIème siècle, l’expression se trouvait sous la forme « tenir le bec à l’eau de quelqu’un ». Dans cette métaphore, le bec représente la bouche et l’eau la salive, on retrouve donc l’expression « avoir l’eau à la bouche ». C'est au XIXème siècle qu’elle évolue pour devenir « se retrouver le bec à l’eau » et qui renvoie ici à l’idée de déception. Nous pouvons également la traduire par « rester ivre de belles promesses », c’est avoir la surprise de ne pas obtenir l’attendu.

C’est clair comme de l’eau de roche

En ancien français, le mot « roche » signifiait « cave ». L’eau de roche est une eau qui provient des caves ou des sources. L’eau de source est une eau réputée pour être d’une clarté et d’une transparence impressionnante. Ces caractéristiques ont donc donné naissance à cette expression qui s’emploie pour désigner des actes ou paroles transparents avec un sens évident.

Apporter de l’eau au moulin de quelqu’un

Apparue au XIIème siècle, on parle d’un avantage, souvent matériel, apporté à quelqu’un ou à soit même. Aujourd’hui, elle est un peu transformée car il s’agit d’apporter involontairement à une personne des éléments encourageant à une personne alors que l’on soutient des opinions différentes. C’est alors donner des arguments à une personne pour qu’elle puisse nous contredire.

Porter l’eau à la rivière

Issue d’un vers latin écrit par le poète Horace et par la suite repris par Erasme, « porter l’eau à la rivière », est d’apporter des ressources dans un endroit qui en dispose déjà en abondance. Aujourd’hui, on pourrait dire cela de quelqu’un qui apporte des conseils sur l’eau… à des experts de l’eau ?.

C’est le feu et l’eau

Facile à comprendre, elle désigne évidemment deux opposés, on l’utilise pour souligner une incompatibilité totale entre deux personnes pour donner une idée des problèmes qui peuvent exister entre deux personnes.

Se mettre dans l’eau de peur de se mouiller

Cette expression renvoie à se mettre dans une situation plus délicate que la situation initiale.

On la retrouve dans un passage connu des mémoires de De Gaulle.

Exemple d’utilisation : « Ce serait introduire dans la politique les principes du pauvre Gribouille qui se jetait dans la mer de peur d'avoir à se mouiller » (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p.216).

Un diamant de la plus belle eau

Cette expression décrit quelque chose de parfait et d’excellente qualité. Elle est principalement utilisée dans le commerce des pierres mais elle peut tout de même être adaptée pour désigner certaines choses pour souligner une réelle qualité.

Tourner en eau de boudin

Cette métaphore, datant du XVIIème siècle est assez compliquée, elle consisterait à dire que l’eau du boudin est celle qui permet de nettoyer les boyaux avant la confection du boudin. On parle donc d’une eau sale et donc inutilisable et par abus de langage, c’est une situation qui serait alors vouée à l’échec car inutilisable.

Aujourd’hui, elle est peu utilisée, mais elle désigne quelque chose qui est en train d’échouer.

Exemple d’utilisation : « Cette situation est en train de tourner en eau de boudin. »

Aller à vau-l’eau

Originaire du XIIème siècle, « vau » signifiait la descente dans le creux d’une vallée tout en suivant un cours d’eau. C’est à partir du XVIème siècle que le mot « vau » est réutilisé pour en faire une expression plus sombre car celle-ci désigne une entreprise qui tombe dans un gouffre, qui est en situation de faillite et sans possibilité de refaire surface. Aujourd’hui, elle prend un sens général qui est de courir à sa perte.

Exemple d’utilisation : « A mesure que s’élève le niveau de vie matérielle la véritable vie court à vau-l’eau. Les gens vivent de plus en plus longtemps, mais leurs vies sont plus vides, leurs passions plus fades, leurs vices plus forts. »Octavio Paz, Itinéraire.

C’est ici que vient se conclure une belle liste d’expressions sur l’eau. Et oui, au cours des années et des siècles certaines ont évoluées et certaines sont utilisées plus que d’autres mais il est toujours intéressant de se remémorer les héritages de notre langue ! Internet est un bon moyen de retrouver toutes ces informations et particulièrement grâce aux passionnés qui prennent le temps de faire des recherches dans les écrits afin de retracer l’origine de ces expressions.

Se jeter à l’eau

C'est une métaphore de la personne qui aurait tendance à plonger dans l’eau au lieu d’y entrer progressivement dans le but d’apprendre à nager. Aujourd'hui plus largement utilisée dans le milieu professionnel, se jeter à l'eau correspond à se lancer dans une activité sans pour autant avoir eu une formation dans le milieu. Elle signifie donc une décision, assez brusque et risquée dont les retombées sont incertaines

C’est ici que vient se conclure une belle liste d’expressions sur l’eau. Et oui, au cours des années et des siècles, certaines ont évoluées et certaines sont utilisées plus que d’autres mais il est toujours intéressant de se remémorer les héritages de notre langue ! Internet est un bon moyen de retrouver toutes ces informations et particulièrement grâce aux passionnés qui prennent le temps de faire des recherches dans les écrits afin de retracer l’origine de ces expressions.