Aujourd’hui bouteilles plastiques ont été évitées grâce à nos fontaines.

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Peut-on encore lutter contre les effets dévastateurs de la pollution plastique ?

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Saviez-vous que 40 % des objets en plastique ne sont utilisés qu’une seule fois avant d’être jetés et sont rarement recyclés ? Le plastique fait partie intégrante de notre mode de vie. Un million de bouteilles en plastique sont achetées chaque minute à travers le monde. Elles représentent, à elles-seules, une part considérable des objets en plastique à usage unique en circulation.

Nous approchons à grands pas d’un point de non-retour dans la lutte contre le plastique. De plus en plus d’animaux marins sont retrouvés morts sur les plages, l’estomac plein de plastique. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. En Thaïlande, des centaines de dauphins et de baleines meurent chaque année, victimes de déchets plastiques. La vidéo d'une tortue de mer retrouvée avec une paille logée dans ses narines a récemment fait le tour du monde et révélé l’ampleur de la gravité de la situation. Heureusement, il est encore possible de ralentir les conséquences désastreuses de la pollution plastique.

Il n’est pas trop tard pour inverser la tendance destructive de la pollution plastique

L’organisation ONU Environnement offre des perspectives mondiales pour lutter contre la pollution plastique. De leur côté, les entreprises et les gouvernements retracent l’histoire du plastique et tentent de comprendre comment nous sommes arrivés à dépendre autant de cette matière non biodégradable, un comportement révélateur de notre société de consommation. Des grands noms de la restauration, tels que MacDonald’s, aspirent à un avenir sans plastique en investissant dans :

  • La responsabilité sociale de l’entreprise en adoptant des mesures spécifiques pour aider la planète en ces temps de crise environnementale.
  • Une stratégie de réduction des déchets : chaque année, environ 8 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans et les consommateurs en sont de plus en plus conscients, ce qui encourage les entreprises et les grandes populations à réduire leur propre dépendance au plastique.

L’impact de la pollution plastique sur la faune et la flore a influencé de nombreuses entreprises internationales à signer des pactes pour lutter contre la pollution plastique. Ainsi, plus de quarante entreprises britanniques qui contribuent à hauteur de 80% des emballages plastiques se sont engagés à atteindre les quatre objectifs suivants d’ici à 2025 :

  • Adopter des actions innovantes pour éliminer les plastiques jetables problématiques ou inutiles
  • 100% des emballages plastiques entièrement recyclables
  • 70% des plastiques recyclés ou compostés
  • 30% des emballages plastiques fabriqués à partir de matériaux recyclés

Comment en sommes-nous arrivés à une telle épidémie de plastique ?

Dans les années 50, environ deux millions de tonnes de plastiques étaient produits chaque année dans le monde. Aujourd’hui, ce sont plus de 400 millions de tonnes de plastique. La moitié du volume total de plastique a été fabriquée au cours des treize dernières années, ce qui illustre parfaitement à quel point son utilité nous est bien plus importante que sa durabilité.

La croissance de la pollution plastique est en grande partie imputable à l’absence d’infrastructures robustes dédiées à la gestion des déchets. Ce constat est valable aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Nous avons clairement passé plus de temps à profiter du plastique dans notre quotidien qu'à réfléchir à la façon d’en disposer de façon durable.

La France fait partie des plus gros consommateurs de bouteilles d’eau en plastique, avec plus de neuf milliards de litres d’eau en bouteille consommés chaque année. Seule la moitié de ces bouteilles sont recyclées. Nos mauvaises habitudes en matière de recyclage contribuent sérieusement à la destruction de notre planète.

Le plastique met des siècles à se dégrader

Encore aujourd’hui, nous retrouvons des cartes de crédit des années 60 en parfait état dans des décharges publiques. Celles qui se dégradent produisent, quant à elles, des microplastiques qui vont polluer l’environnement et les océans.

La pollution plastique devrait tripler d’ici dix ans

La production à la hausse de plastique et le fait que 90 % des déchets plastiques se retrouvent dans les océans devraient nous alarmer sur l’avenir de notre planète. Face à cette crise, les législateurs et les entreprises du monde entier cherchent à adopter de meilleures pratiques. Des sacs réutilisables et biodégradables à la suppression des pailles en plastique, aussi minimes puissent-elles paraître, ces étapes sont primordiales pour inverser la tendance. Les gouvernements s’efforcent de donner aux citoyens les outils nécessaires pour réutiliser ou refuser le plastique. Le message clé consiste à privilégier la durabilité au détriment de la praticité : ainsi, plutôt que d’accepter le plastique comme unique solution, nous devrions tous nous demander si le besoin est bien réel ou s’il existe une alternative durable. L’une de ces alternatives qui semble gagner de plus en plus en popularité est le recours aux gourdes et aux gobelets réutilisables permettant de transporter ses boissons au cours de la journée sans avoir à acheter de bouteilles à usage unique en magasin ou d’utiliser plusieurs gobelets en plastique à la machine à café. Depuis longtemps déjà, les sacs réutilisables sont préconisés et largement adoptés pour faire ses courses.

La pollution plastique dans le monde

Deux mille milliards de déchets plastiques flottent dans le Pacifique, l’équivalent de 3 fois la surface de la France. A moins de changer radicalement de cap, il y aura plus de plastiques que de poissons dans l’océan en 2050. La cause principale réside dans les objets à usage unique, tels que les bouteilles, les pailles et les sacs de course qui ont une durée de vie utile moyenne de quelques minutes mais mettent des centaines d’années à se dégrader et ont souvent des conséquences désastreuses sur les espèces marines. On se souvient de ce cachalot échoué avec près de 30 kilos de plastique dans l’estomac.

Par ailleurs, bien que le plastique se décompose avec le temps, les microparticules peuvent pénétrer les réserves d’eau douce. En 2017, une étude a montré que 72 % des échantillons d’eau prélevés en Europe contenaient des microplastiques. En Australie, un groupe de la protection de l’environnement du Queensland retire chaque mois plus de 10 000 objets en plastique, principalement des bouteilles, des cours d’eaux locaux. Une abomination qui ne semble pas trouver de fin.

Comment inverser la tendance ?

Nous produisons vingt fois plus de plastique aujourd'hui qu'il y a soixante ans. Selon les estimations actuelles, près de douze milliards de tonnes de plastique devraient s’accumuler dans les décharges d'ici 2050.

Heureusement, la prise de conscience sociale est bien réelle et les initiatives pour inverser la tendance se multiplient.

Des organisations, telles que The Ocean Cleanup, ont recours à la technologie pour réduire le volume de déchets plastiques jonchant les océans et espèrent que leurs systèmes de nettoyage passif élimineront jusqu'à 50 % du vortex de déchets du Pacifique Nord d'ici cinq ans.

Le projet Seabin installe des poubelles flottantes dans les ports, les ports de plaisance et les marinas, qui contribuent considérablement à l’accumulation des déchets océaniques. Ces poubelles ramassent en moyenne une demie-tonne de débris chaque année. La société britannique Recycling Technologies a, quant à elle, développé une technologie innovante qui transforme toutes les matières plastiques en un matériau réutilisable appelé Plaxx, permettant ainsi de s’attaquer au problème des déchets non-recyclables. Enfin, des entreprises, telles que Origin Materials, concentrent leurs efforts sur le sommet de la chaîne d'approvisionnement en proposant des bouteilles renouvelables fabriquées à partir de sciure de bois, de carton et d'autres matériaux durables.

Toutes ces initiatives offrent à notre planète un avenir plus prometteur. Cependant, pour évoluer vers une économie qui placerait la durabilité au premier plan, il faudra agir au plus haut niveau : le rapport sur la nouvelle économie du plastique, projet menée par la fondation Ellen MacArthur, plaide pour une amélioration des infrastructures et de la façon dont les producteurs conçoivent et utilisent le plastique. L'étude appelle, notamment, à repenser les emballages, afin que les déchets plastiques qui finissent habituellement en décharge puissent avoir une seconde vie une fois qu'ils ont atteint leur objectif principal. Il demande également une refonte du processus de recyclage, afin de faciliter le traitement des déchets, ce qui rendrait le processus de recyclage plus viable économiquement dans certaines régions. En effet, le coût des infrastructures de recyclage dissuade souvent les pays d’améliorer leurs efforts en matière de recyclage.

5 conseils pour réduire la pollution plastique

Afin de mieux comprendre la crise des déchets plastiques, des journées de sensibilisation à l'environnement ont lieu tout au long de l'année : la journée mondiale de la Terre (20 avril), la journée mondiale de l'environnement (05 juin) et la journée mondiale de l'océan (08 juin). Chaque année, un objectif spécifique est défini. En 2017 et 2018, les communautés se sont concentrées sur les moyens de combattre la pollution plastique, les médias dans le monde entier faisant état des efforts déployés. Parmi les participants, on trouve des particuliers, des communautés locales, des œuvres de bienfaisance, des gouvernements, des PME et des grandes entreprises. En vous renseignant à la fois sur le problème et sur les étapes à suivre pour trouver une solution, vous pouvez, vous aussi, avoir un impact positif sur l’environnement. Comme point de départ, considérez les cinq conseils suivants qui vous permettront de contribuer à la réduction de la pollution plastique :

  1. Oublier les bouteilles : les Français consomment en moyenne 9,3 milliards de litres d’eau en bouteille chaque année, ce qui stimule la production de plastique tout en payant pour l’approvisionnement en eau. En changeant leurs habitudes, les entreprises pourraient limiter leurs dépenses et réduire notre dépendance au pétrole de 17 millions de barils par an.
  2. Éviter les emballages excessifs : plutôt se concentrer sur des emballages en papier ou en carton, bien plus soucieux de la planète.
  3. Offrir un coin cuisine : les repas à emporter sont généralement recouverts de matières non-recyclables. En offrant un coin cuisine à vos salariés, vous leur permettez d’apporter leur déjeuner dans des récipients réutilisables et réduisez ainsi leur dépendance aux plats tous faits.
  4. Appliquer une politique de recyclage : mettre en place des bacs de recyclage clairement étiquetés, protégés par une politique de recyclage à l'échelle de l'entreprise, permet de réduire le volume de déchets plastiques qui finiront en décharge ou dans la nature. Une telle politique peut également aider les entreprises qui cherchent à obtenir la certification ISO 14000.
  5. Rechercher des matériaux alternatifs : même si l'emballage est important pour votre produit, il est toujours possible d’envisager des alternatives plus durables. Ainsi, des sociétés, telles que Tipa, proposent des films biodégradables qui garantissent que votre marque ne laissera pas de traces désastreuses dans la nature pendant des siècles.

Résoudre la crise du plastique

L’organisation Plastic Pollution Coalition représente un collectif de particuliers, d’organisations, d’entreprises et de législateurs qui se sont unis pour aider à débarrasser le monde des objets en plastique à usage unique. Si vivre sans plastique semble être utopique, réduire notre dépendance à ce matériau est désormais une réalité. Une résolution de l'ONU récemment adoptée ouvre la voie à près de deux cents pays qui ont accepté de revoir leur utilisation du plastique. La Chine a accepté de réduire. Le Chili, Oman, le Sri Lanka et l'Afrique du Sud ont introduit des politiques d’interdiction des sacs en plastique. Même si elles peuvent sembler dérisoires pour certains, de telles actions ne sauraient arriver assez tôt.

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